Procastinator

Rassurez-vous, mon absence quasi-mythique n’était pas due à une séquestration par des idées récalcitrantes ou un désir en cavale. Non, j’étais juste victime d’une flemme gargantuesque et d’un syndrome de la page blanche si aigu que même la vue d’un curseur clignotant me donnait des sueurs froides.

Mais aujourd’hui, miracle des miracles, voici un billet ! Oh, tenez votre émotion : c’est une IA qui pianote ces mots avec la délicatesse d’un éléphant dans un magasin de porcelaine. Moi, je reste spectateur, admirant la prouesse technologique qui fait ce que mon propre cerveau refusait obstinément de concrétiser.

Et dans un élan d’optimisme que je ne m’explique pas (peut-être est-ce l’IA qui déteint sur moi), je vous annonce mon grand retour. Enfin, je crois. Ne prenons pas de paris hâtifs, l’histoire a montré que ma parole et mes actes ont parfois la consistance d’une soupe aux fantômes.

Pour les curieux, voici le prompt qui a insufflé la vie à ce texte :

« Fait un billet avec un ton un peu sarcastique, incisif et percutant, expliquant que je n’ai pas écrit depuis presque un an, que ce n’était pas les idées qui manquaient, ni l’envie, mais une grosse flemme d’écrire et le syndrome de la page blanche. Annonce que d’ailleurs ce billet est rédigé par une IA. Mais bon ça y est je suis de retour, enfin je crois. »

Alors, chers lecteurs, préparez-vous. Ou pas. L’avenir de ce blog est aussi incertain que ma volonté d’écrire. Mais une chose est sûre : l’IA est prête à prendre la relève à tout moment. N’est-ce pas rassurant ?

Avec toute ma nonchalance intermittente,
Votre écrivain prodigue (et son ghostwriter numérique).

2H et 1/4 dans la vie d’un angoissé du changement climatique

5:00 : RÉVEIL après un cauchemar climatique, impossible de se rendormir. Enfin je crois que c’était à propos du climat, enfin je crois que c’était un cauchemar, je ne suis pas sur.

5:05 : quelles nouvelles ? allez hop la presse nationale. Bon … rien d’apaisant, normal.

5:20 : tiens au fait hier j’ai entendu lu un débat sur l’impact des nouvelles consoles de jeu vs le cloud gaming. Curieux de savoir ce qui est mieux, ça pourrait faire un billet intéressant : lequel est le mieux (moins pire ?) pour la planète la console ou le cloud gaming qui ne nécessite pas de sur-équipement ?

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La barbe ! Ou comment choisir un rasage avec le moins de déchets

Depuis l’adolescence, l’auteur de ces lignes n’aime pas se raser. C’est un plaisir pour certains et c’est tant mieux, mais ce n’est pas pour moi. Mais, avec la vie active (qu’on placera à la fin des années 90 – début des années 2000) la barbe n’était pas à la mode et il fallait se raser. Ayant la barbe dure, il fallait se résoudre au rasage à la main.

Cette période des années 2000 a connu la surenchère du jetable allant de deux lames, à 3 lames, 4 lames et j’ai perdu je compte depuis. A l’époque déjà ces déchets me gênaient un peu mais la conscience environnementale était un peu moindre à l’époque : je croyais encore qu’il suffisait juste de recycler pour que tout soit merveilleux, hélas ce n’est pas aussi simple. Le meilleur déchet est celui qu’on ne produit pas.

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Quel sapin pour noël ?

Alors que les fêtes se rapproches, les petits et les grands sont en train de travailler sérieusement à la décoration du sapin traditionnel. Pour les familles « développement durable » viendra l’éternelle question du choix technologique du sapin :

  1. investir dans un sapin artificiel qui durera toute une vie (du plastique certes mais réutilisable et en prime, si on se débrouille bien, on ne change pas la décoration)
  2. investir dans un sapin « naturel » (les senteurs de l’enfance, un sapin nouveau chaque année, le plaisir d’adopter le sapin mal fichu que personne ne veut mais qui n’en est que plus beau, recyclable/compostable) mais est-il issu d’une plantation fiable ? quid de l’impact de son transport, etc. pour un plaisir éphémère ?
  3. mettre des guirlandes sur le ficus (ou, à défaut de plantes vertes d’appartement, le chat qui au moins aura l’impression d’être de nouveau entier) et vous dire que ça vaudra bien un sapin ?
  4. ou investir dans un sapin en pot qu’on sort le reste de l’année, rentre pour noel quelques jours avant en coupant le chauffage et espérant qu’il tiendra une année de plus (le choix de l’auteur en passant).
  5. Ne pas se soumettre à la tradition par simple esprit de non conformisme ou conviction environnementale (alors que dans le fond, on peut l’avouer c’est surtout de la flemme de faire un sapin).
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A propos de Greta Thunberg

Je suis tombé aujourd’hui sur Twitter sur un billet avec une mini interview de Greta Thunberg. Elle ne fait que conforter chez moi le sentiment que ce mouvement est sain et révélateur que nous sommes à un tournant de notre société qui est plein d’espoir.

Qu’on apprécie ou pas son initiative, la couverture qui en est faite par les médias, force est de constater que la jeune fille est pleine de bon sens d’une part et qu’elle n’est pas « illuminée » contrairement à ce qu’on peut lire. Je trouve ses propos mesurés et loin d’être dans un activiste que l’on pourrait qualifier de dogmatique dans du pur factuel.

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Il est trop tard pour être pessimiste

Cette phrase on la doit à Yann Arthus Bertrand (plus ou moins sous cette forme, il l’a prononcée il y a quelques temps déjà, à quelques reprises). C’est avec plaisir que je la découvre aujourd’hui car elle résume totalement, avec des mots bien meilleurs que les miens, mon état de pensée.

Face aux enjeux climatiques, nous n’avons plus le temps de nous morfondre ni de nous apitoyer sur notre sort. Il nous faut remonter les manches et avancer (oui ça ne sert a rien, on avance avec ses pieds mais bon). C’est pour cette même raison qu’il nous faut être constructif, ne rejetons pas les idées des autres, soyons ouverts à toute avancée, à toute proposition.

Dans le même ordre d’idée, j’ai apprécié cette intervention de Matthieu Ricard.

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