Pour capter le CO2 êtes vous plutôt « roots » ou « techno » ?

On ne vous apprendra rien chers lecteurs, l’enjeu du siècle est — entre autres — de réussir à agir sur nos émissions de CO2. Pour ce faire plusieurs pistes comme nous l’avons déjà évoqué (ici, ou encore ici pour ne citer que quelques billets de ce site).

Camp des « roots » : les arbres et plantes

Un piège a carbone sont on parle souvent — et pour cause il est connu depuis bien des siècles — consiste évidemment à s’appuyer sur les capacités d’absorption des arbres et comme le rappelait sur ce point l’Europe n’est pas en reste. Ainsi cette année les Etats européens se sont engagés à planter 3 milliards d’arbres de plus à l’horizon 2030 pour permettre une réduction de 55% de ses gaz à effet de serre (en prenant comme référentiel l’année 1990. Rappelons au passage que la France par exemple a beaucoup plus d’arbres qu’a la fin du XVIIIème siècle).

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Brève : replanter des arbres, est-ce la solution ?

Entre le travail, un petit passage par la case Covid19 et d’autres joyeusetés nous n’avons pu actualiser correctement le site et en sommes désolés. Ce n’est pas l’envie qui manque pourtant, ni les bonnes (ou parfois moins bonnes) nouvelles à partager concernant la planète et les technologie.

En attendant un retour à la normale, nous voulions partager avec vous une vidéo de l’excellent site dont nous avons déjà souvent parlé : futura-sciences qui fait le point sur la stratégie de reforestation. Selon le GIEC il faudrait planter pour maîtriser les rejets de CO2 planter l’équivalent de la surface des Etats-Unis.

Mais comme le relève Futura, tout dépend aussi des espèces et du suivi fait sur les plantations. Et bien, entendu il faut voir la stratégie dans sa globalité : un premier enjeu est déjà de réduire l’impact de nos consommations sur la déforestation (ça ne sert à rien de planter si à côté on supprime des forêts pour faire par exemple de l’huile de palme …). Rappelons au passage que nos besoins occidentaux sont à l’origine de déforestations de l’autre côté du globe comme a pu le rappeler la WWF.

Un autre enjeu consistera aussi à soutenir par les plantations la biodiversité.

Bien entendu, la stratégie passe aussi par toutes formes de pièges à carbone comme nous avons déjà pu l’évoquer et rappelons que l’on peut aussi agir sur notre continent, par exemple en travaillant avec des organismes comme ecotree qui œuvrent pour la reforestation en France avec une diversité des essences.

Elon Musk mobilise 100 millions sur les pièges à carbone

S’il y a un personnage assez atypique dans les milliardaires c’est bien Elon Musk (que l’auteur avoue apprécier, donc ce billet ne prétend a aucune objectivité le concernant et est au contraire d’une subjectivité absolue !).

Certains apprécient le personnage, d’autre détestent sa personnalité et ses frasques, mais force est de constater que sa présence et ses sociétés font bouger les choses : reconnaissons lui a minima qu’il a rendu les véhicules électriques intéressants, et avec SpaceX il a remis l’espace de nouveau au premier plan.

Récemment il a vendu toutes ses propriétés et est devenu avec l’envolée de ses actions Tesla l’homme le plus riche du monde (bien sur à relativiser car l’essentiel sont des actions non mobilisables dans l’immédiat).

Il a annoncé que sa fortune serait réinvestie pour l’essentiel dans ses projets : l’environnement, la conquête spatiale. Mais il a aussi, fait assez rare et original dans le processus, consulté (via son moyen de prédilection à savoir les réseaux sociaux) pour mobiliser une part de sa fortune sur des projets.

C’est dans cette démarche, qu’il a récemment lancé un appel a projet en annonçant vouloir mobiliser 100 millions de dollars dans des pièges à carbone. Musk a ainsi choisi de récompenser l’innovation qui permettra de réduire la présence des gaz à effet de serre.

Bien entendu ont peut toujours débattre : est-ce un effet de communication, un investissement sincère dans une cause, la recherche d’une opportunité « environnements-business » … nul à part Musk (et encore, il s’agit sans doute un peu de tout cela) connait les motivations profondes.

Mais même s’il y a une part de business, il est toujours bon que les fortunes investissent dans ces technologies indispensables pour atteindre les objectifs climatiques.

Ajout : Musk a semble-t-il donné également 5 millions pour la recherche contre la Covid-19 selling le site Teslarati.

Une baisse des émissions de CO2 en 2019 en France et en Europe … mais un stock dans l’atmosphère sans précédent, explications.

Le ministère de la transition écologique et solidaire a publié le 4 juin dernier, dans son fil d’actualité des chiffres positifs — on en a besoin en cette période — sur les émissions de gaz à effet de serre en France. Mais en parallèle les chiffres au niveau mondial ne sont pas bons malgré des efforts collectifs.

Une légère baisse des rejets en France en 2019, mais une présence de CO2 sans précédents en mai 2020 malgré le COVID-19

Ainsi, le centre interprofessionnel technique d’études (CITEPA) estime que sur 2019 les émissions des gaz à effet de serre de la France seraient de 441 millions de tonnes équivalent CO2, soit un baisse de 1% par rapport à 2018. Plus encourageant encore, la baisse serait sur 8% sur le secteur « ETS » qui comprend l’électricité et l’industrie. Le rapport complet peut être consulté ici. Ces annonces vont dans le sens de l’état des lieux sur la stratégie bas carbone évoquée précédemment sur ce site.

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Agir sur le CO2 commence par comprendre les phénomènes en action.

Le gouvernement annonce un plan massif vers les nouvelles mobilités (rappelons qu’en France, la mobilité représente une grande part de nos rejets de gaz à effet de serre à la différence d’autres pays où la production énergétique représente une part conséquente en fonction de l’origine de la production énergétique). Il s’agit ici autant de s’adapter aux nouvelles mobilités, que de relancer une branche de l’économie par l’investissement, que d’accompagner cette transition énergétique nécessaire.

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