Journée mondiale des abeilles, parrainez des ruches ! (en sus d’autres actions au quotidien)

Nous sommes le 20 mai, journée mondiale des abeilles. Nous rédigeons ce bref article pour rappeler l’importance de cet insecte pollinisateur dans notre société et vous invitons à cette occasion à redécouvrir ce que chacun peut faire pour leur donner un habitat en rappelant qu’il existe à côté de notre abeille domestique un nombre très important d’autres abeilles « sauvages », bourdons, etc. qui contribuent à ce cycle fascinant de la pollinisation .

Il est également possible de soutenir des ruches et ainsi à la fois l’activité humaine et l’espèce (tout en bénéficiant souvent au passage de miel de qualité), comme le proposent par exemple Ecotree ou un toit pour les abeilles.

A titre personnel, nous travaillons depuis près d’une dizaine d’années déjà avec un toit pour les abeilles (mais Ecotree est également une initiative remarquable que nous suivons sur leurs autres activités depuis plusieurs mois maintenant). La démarche permet — chacun a son niveau — de participer au financement de ruches et obtenir en contrepartie du miel produit à parti de celle-ci. Cela permet d’apporter un financement régulier aux apiculteurs et les aider à se développer.

Bien entendu au-delà de l’accompagnement des ruches, un aspect important est bien entendu de faire de la pédagogie et de s’informer sur ces espèces. Une abeille n’est pas agressive en tant que telle et il n’y a donc nulle raison de vouloir l’éliminer. Même le brave frelon européen — qu’on accuse de bien des maux — est peu dangereux et plutôt paisible (je ne parle pas de l’espèce invasive du frelon asiatique qui est un autre problème). A ce titre le site suisse apiculteur.ch est assez clair pour comprendre les différente espèces ainsi que le site français apiculture.net ainsi que le site abeillessauvages.com. D’expérience, on cohabite mieux avec ces insectes lorsqu’on commence à les comprendre, les distinguer, etc.

Enfin, repenser nos espaces est aussi important : réduire dans nos productions personnelles ou agricoles l’emploi de pesticides est bien entendu indispensable pour mieux les préserver, c’est désormais une évidence, planter des fleurs, éviter les monocultures, accepter les espaces en jachère … autant de gestes à adopter pour préserver cette biodiversité.

Financement des parcs nationaux pour 2020

La France compte 11 parcs nationaux (dont le petit dernier le parc des forets dont nous avons déjà parlé) et 54 parcs régionaux. Les parcs nationaux et régionaux permettent de préserver des espaces et sont particulièrement axés sur l’harmonie entre les activités humaines, la préservation des espaces. Quelque part, il s’agit d’une démarche qui plus que jamais correspond aux enjeux de notre temps.

L’Etat a, par arrêté du 9 janvier 2020, fixé les montants des contributions de l’office français de la biodiversité aux parcs nationaux. En effet, l’office créé en lieu et place de l’AFB (agence française de la biodiversité) et de l’ONCFS (office national de la chasse et de la faune sauvage) et assume un rôle d’appui des parcs nationaux qui lui sont rattachés.

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Avez vous pensé à l’osmiculture ?

L’initiative d’un toit pour les abeilles (untoitpourlesabeilles.fr) de « dorlotoir » pour abeille sauvage dont nous parlions dans le billet précédent, nous a donné envie d’en savoir un peu plus sur l’abeille sauvage et sa préservation. Nos recherches nous ont conduit sur le site de Paul Betts : Abeilles Sauvages.

Ce site est passionnant et riche en informations sur les abeilles sauvages et l’Osmiculture qui consiste justement à héberger et aider à se développer les abeilles sauvages. Paul Betts s’intéresse au sujet depuis de longues années déjà et a pu observer les comportements des abeilles sauvages, comment s’en occuper, etc.

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Dorloter les abeilles sauvages

Nous souhaitons relayer aujourd’hui une action d’un toit pour les abeilles. Tout d’abord, signalons que nous n’avons aucun lien, si ce n’est de les suivre à titre personnel depuis près de 10 ans en tant que « parrain » de ruches.

Un toit pour les abeilles ?

Un toit pour les abeilles met en relation des apiculteurs avec des amateurs de miel. A la base il s’agissait d’aider les apiculteurs en finançant des ruches et au final pré-achetant la récolte de miel. Au fil du temps les actions se sont diversifiées en faveur de la biodiversité (plantation de fleurs, etc.), d’actions de sensibilisation, etc.

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Création de l’INRAE, pour une recherche française adaptée aux enjeux climatiques

L’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAe) créé au 1er janvier dernier est le fruit de la fusion entre l’Inra et de l’Irstea.

En fusionnant ces deux organismes (établissements publics d’Etat), selon le communiqué de presse publié le 9 janvier par l’INRAe, la France dispose désormais « par sa taille et l’étendue de ses domaines de recherche le premier organisme de recherche spécialisé au monde en agriculture, alimentation et environnement.  »

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Un bateau pour nettoyer les océans, un site pour réparer plutôt que jeter et la science au service de la défense des abeilles

Le week-end du 23 et 24 novembre se tenait à la cité des sciences et de l’industrie le salon Maker Faire. C’est un salon dans le mouvement du Do-It-Yourself (DIY – Faites le vous-même), regroupant des ateliers, présentations et conférences autour des thèmes de la créativité, la fabrication et le DIY. Quelques présentations et stands nous ont particulièrement convaincu qu’il y a du bon dans tout cela !

Sans s’attarder sur tout ce qu’on a pu y voir : du bidouilleur fou inventant de nouvelles sonorités avec des matériaux de recyclage aux passionnés de bornes d’arcade en passant par l’impression 3D pour améliorer le glaçage de ses sablés (sans jugement de valeur, les stands auxquels nous pensons étaient très sympa), certains stands ont particulièrement touche futur-durable).

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Un 11ème parc national pour préserver la biodiversité

Une petite nouvelle brève : après plus de 10 années de travail, un nouveau parc national va voir le jour en France : « le parc national des forêts en Champagne et en Bourgogne », situé à l’Ouest de Chaumont et Langres, au Nord de Dijon et Sud-Est de Troyes (Carte du site).

Sur 241 000 hectares, ce site comprend de nombreuses espèces protégées (cigogne noire par exemple) et essences remarquables (hêtres, mais aussi de charmes, chênes ou trembles, les forêts, dont certaines datent de plus de deux siècles).

Le parc comporte plusieurs périmètres, avec une partie « réserve intégrale » de 3 100 hectares. Sur cet espace la forêt sera laissée en libre évolution absolue. Ensuite une partie « cœur » de 56 000 hectares avec des règles spécifiques. Enfin le parc comporte une aire plus large dite « d’adhésion » avec moins de règles, mais comprenant les communes impliquées dans la démarche.

Même si certains acteurs au sein d’ONG estiment que le projet aurait pu être plus ambitieux, c’est toujours un pas de plus pour mieux protéger notre forêt alors que celle-ci plus que jamais semble être une des clefs pour lutter contre le réchauffement et capturer du CO2. dans l’atmosphère, en sus de permettre de conserver et développer des habitats pour les espèces.

Voici la présentation officielle en vidéo du parc :

Sources : Le fil twitter du parc, le site du parc (la photographie est issue du fond documentaire du parc)

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