Des nouvelles en vidéo du projet Manta

C’est aujourd’hui, après un teasing depuis quelques jours que the SeaClaners (projet du navigateur Yvon Bourgnon, dont nous avions précédemment parlé) présente ses avancées sur son projet Manta, ce navire ayant vocation à collecter et traiter les déchets marins.

Pour l’occasion, une nouvelle vidéo a été publiée pour présenter le projet :

Au-delà de cette vidéo, la page dédiée de l’association comporte des détails intéressants sur le projet. D’après le fil de tweets de l’association, la première campagne de collecte du Manta devrait débuter en 2024.

Ainsi 2019 et 2020 étaient des années dédiées au montage du cahier des charges et définition du projet. 2021 devrait permettre de passer en phase exploratoire des premiers sites d’intervention du navire et la sélection des équipements et la consultation des chantiers navals. 2022 devrait ensuite être l’année qui verra le début de la construction du navire jusqu’à 2023.

Boeing à son tour présente sa feuille de route pour une aviation plus propre

Comme nous l’évoquions dans un billet précédent, ça bouge du côté de l’aviation (au moins sur le papier). Boeing s’est ainsi engagée sur une flotte sans kérosène d’ici 2030 et à terme hybride oui électrique.

Vendredi 22 janvier, le constructeur Boeing a ainsi annoncé s’engager à ce que ses modèles d’avions soient capables de voler sans kérosène d’ici 2030. Le secret n’est pas de doter chaque passager d’un vélo pour alimenter l’avion (désolé, mauvaise blague du samedi matin) mais de s’appuyer sur les « SAF » (sustainable aviation fuel), en bon français les « carburants d’aviation durables ».

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Atteindre la neutralité carbone en une année, c’est possible !

Futura-sciences (site que nous affectionnons beaucoup) a publié hier un article assez intéressant et qui fait du bien en ces temps complexes de crise sanitaire : « Défi climat : un an pour atteindre la neutralité carbone« . Le site fait état de la proposition de Pierre Meyssignac, un professeur de l’École européenne de Munich en Allemagne qui propose à chacun de participer a un « Défi climat » consistant a atteindre une neutralité carbone en une année.

Bien entendu au-delà du défi en lui-même, l’intérêt de la démarche est quelle guide le lecteur, le participant, avec des solutions tout à fait surmontable.

Du reste comme le relève Nathalie Mayer, journaliste à Futura-Sciences il s’agit aussi de se donner un objectif qui donne de l’espoir, que cet objectif n’est pas insurmontable :

« Mais ne l’imaginez pas baissant les bras. « L’idée de notre Défi climat, c’est aussi de donner un petit peu d’espoir. De manière individuelle, nous pouvons nous lancer ce défi de la neutralité carbone. » Comme Pierre, je veux aujourd’hui y croire. Et j’espère que mes changements de comportement pourront faire un peu boule de neige. « Acheter vos fruits à un producteur sur un marché qui n’est pas soumis aux standards de forme notamment, comme l’est le supermarché, peut entraîner, à terme, une modification du système d’approvisionnement bénéfique à tous. »

Nathalie Mayer, Futura-Sciences

Il s’agit d’un article intéressant, qui fait du bien et donne envie de se lancer (ou de se lancer encore plus) dont nous ne pouvons que recommander la lecture !

De manière plus large on ne peut que se féliciter de la démultiplication de ces démarches « positives » qui montrent que la crise climatique ne doit pas être traitée que sous un angle anxiogène mais aussi sous un angle positif en présentant des solutions, des démarches et leur aspect ludique.

La barbe ! Ou comment choisir un rasage avec le moins de déchets

Depuis l’adolescence, l’auteur de ces lignes n’aime pas se raser. C’est un plaisir pour certains et c’est tant mieux, mais ce n’est pas pour moi. Mais, avec la vie active (qu’on placera à la fin des années 90 – début des années 2000) la barbe n’était pas à la mode et il fallait se raser. Ayant la barbe dure, il fallait se résoudre au rasage à la main.

Cette période des années 2000 a connu la surenchère du jetable allant de deux lames, à 3 lames, 4 lames et j’ai perdu je compte depuis. A l’époque déjà ces déchets me gênaient un peu mais la conscience environnementale était un peu moindre à l’époque : je croyais encore qu’il suffisait juste de recycler pour que tout soit merveilleux, hélas ce n’est pas aussi simple. Le meilleur déchet est celui qu’on ne produit pas.

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Une boîte à outils pour accompagner les élus dans la mise en œuvre de la transition écologique

Le Ministère de la transition écologique et solidaire a publié le 26 juin dernier sa « boîte à outils des élus » à destination des élus et collectivités locales, notamment les échelons communaux et intercommunaux. On ne peut que se féliciter que l’Etat essaye de mettre le pied à l’étrier pour les nouveaux élus.

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La lutte biologique contre notre addiction au plastique

L’humanité a découvert le plastique et a cru que cela était bel et bon. Il faut le reconnaître, le plastique nous a permis de produire plus facilement certaines choses. A l’excès sans doute puisque nous l’avons utilisé aussi pour remplacer des composants en métal, en verre, en bois, des emballages à usage unique.

Certes, certains plastiques connaissent une « seconde vie » par le recyclage — quand celui-ci est possible — ou sa transformation, mais le bilan n’est pas brillant : le plastique est partout jusque dans nos organismes et ingurgité par la faune (aquatique notamment).

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Réparer plutôt que jeter les jouets : le site Toy-Rescue et les SAV méconnus de certains fabricants

Avec Noel qui approche, faisons le point sur le monde des jouets. Nulle liste ici de cadeaux à offrir aux jeunes ou aux moins jeunes. Nous ne dresserons pas la liste des jouets durables ici. Mais parlons « durée de vie » et réparabilité. Nous avons tous connu le drame du jouet qu’on adorait, cassé qu’on aurait aimé réparer mais voila ça n’existe pas. Ou le jeu de société auquel il manque des pions. Rageant, c’est souvent aussi une cause de fin de vie prématurée du jouet.

Bien entendu le choix du jouet est important (un Lego aura beau être du plastique — on saluera le fait d’ailleurs qu’ils cherchent à trouver des alternatives — il est assez durable et se transmet de générations en générations a la différence d’un jouet cassé en quelques jours. Donc même dans le plastique il existe des niveaux de qualité et durabilité). Mais une pièce cassée ou perdue ça arrive. Alors que faire

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