Les avions électriques, bientôt une réalité ?

Le transport aérien est une grande source de pollution. L’avenir devra donc passer nécessairement, si on veut réduire nos rejets en CO2, par un changement vers l’électrique ou d’autres solutions (mais lesquelles ?) des motorisations des avions comme on commence a l’observer sur le routier (il faudra aussi trouver des solutions pour le transport maritime bien entendu).

SolarImpule a ouvert la voie et, on en parlait il y a peu, une compagnie canadienne d’hydravions s’apprête à convertir sa flotte par des moteurs électriques.

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Du nouveau du côté des transports sans pétrole

Alors que les véhicules électriques et hybrides connaissent un développement accéléré depuis ce début d’année, avec la « démocratisation » de marques comme Tesla qui commercialise son premier modèle « de masse », mais aussi le virage opéré par certains constructeurs (VW, Audi) ou le renforcement des ventes de modèles déjà installés (Renault, Nissan notamment), mais la transition dans le domaine des transports ne peut se limiter à l’électrique.

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Un bateau pour nettoyer les océans, un site pour réparer plutôt que jeter et la science au service de la défense des abeilles

Le week-end du 23 et 24 novembre se tenait à la cité des sciences et de l’industrie le salon Maker Faire. C’est un salon dans le mouvement du Do-It-Yourself (DIY – Faites le vous-même), regroupant des ateliers, présentations et conférences autour des thèmes de la créativité, la fabrication et le DIY. Quelques présentations et stands nous ont particulièrement convaincu qu’il y a du bon dans tout cela !

Sans s’attarder sur tout ce qu’on a pu y voir : du bidouilleur fou inventant de nouvelles sonorités avec des matériaux de recyclage aux passionnés de bornes d’arcade en passant par l’impression 3D pour améliorer le glaçage de ses sablés (sans jugement de valeur, les stands auxquels nous pensons étaient très sympa), certains stands ont particulièrement touche futur-durable).

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Un 11ème parc national pour préserver la biodiversité

Une petite nouvelle brève : après plus de 10 années de travail, un nouveau parc national va voir le jour en France : « le parc national des forêts en Champagne et en Bourgogne », situé à l’Ouest de Chaumont et Langres, au Nord de Dijon et Sud-Est de Troyes (Carte du site).

Sur 241 000 hectares, ce site comprend de nombreuses espèces protégées (cigogne noire par exemple) et essences remarquables (hêtres, mais aussi de charmes, chênes ou trembles, les forêts, dont certaines datent de plus de deux siècles).

Le parc comporte plusieurs périmètres, avec une partie « réserve intégrale » de 3 100 hectares. Sur cet espace la forêt sera laissée en libre évolution absolue. Ensuite une partie « cœur » de 56 000 hectares avec des règles spécifiques. Enfin le parc comporte une aire plus large dite « d’adhésion » avec moins de règles, mais comprenant les communes impliquées dans la démarche.

Même si certains acteurs au sein d’ONG estiment que le projet aurait pu être plus ambitieux, c’est toujours un pas de plus pour mieux protéger notre forêt alors que celle-ci plus que jamais semble être une des clefs pour lutter contre le réchauffement et capturer du CO2. dans l’atmosphère, en sus de permettre de conserver et développer des habitats pour les espèces.

Voici la présentation officielle en vidéo du parc :

Sources : Le fil twitter du parc, le site du parc (la photographie est issue du fond documentaire du parc)

Des avancées sur les pièges à Carbone

Alors que nous étions en train de travailler sur un article sur les compensations carbone (article à venir) est tombée une information intéressante sur le site Futura que nous citons souvent (abonnement gratuit) sur les pièges à carbone.

Pièges à carbone ?

Les pièges à carbone sont les techniques consistant à capturer le carbone et donc réduire d’autant sa présence dans l’atmosphère. Un piège a carbone naturel est évidemment l’arbre et ce n’est pas un hasard si les programmes de compensation se basent sur les plantations d’arbre en général. Mais d’autres activités peuvent y contribuer comme l’agriculture.

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20 entreprises émettent un tiers des émissions de CO2 mondiales

C’est le chiffre publié par The Guardian qui a conduit une vaste étude (relayée par Novethic). 35% des émissions mondiales depuis 1965 e, CO2 proviennent de 20 entreprises seulement. Peu de surprises, il s’agit principalement de sociétés liées au pétrole.

On sera au final peu étonné de ces chiffres, mais le plus grave est selon l’étude que ces acteurs ont engagé des campagnes de désinformation sur le dérèglement climatique comme le rappelle Novethic. Total, qui est Environment 17ème place s’en défend toutefois :

Total est pleinement conscient des défis posés par le changement climatique, reconnaît publiquement le lien entre les gaz à effet de serre et le changement climatique depuis plusieurs décennies, et ne s’est jamais engagé dans des « campagnes de désinformation

Total, via The Guardian, traduction Novethic

N’allons pas croire toutefois que ces 20 acteurs sont les seuls coupables des émissions de CO2, comme le rappelle l’étude nous sommes, « consommateurs » en général les plus gros producteurs directs et indirects. Même ces 20 entreprises au final ne doivent leur « succès » dans ce palmarès qu’en raison de nos besoins …

2019 année de transition en France ?

L’I4CE (Institut de l’économie pour le climat, ou c’est plus facile à prononcer que l’acronyme) a rendu publique son étude sur les investissements de la France en 2018 en faveur du climat. On est encore loin de crier victoire, mais il résulte de cette analyse que 1/12 des investissements en France seraient opérés en faveur de la transition énergétique, soit 45 milliards d’euros.

Une croissance des investissements en faveur du climat

Comme le souligne l’étude ça reste insuffisant mais représente néanmoins une progression des investissements de 2 milliards d’euros par rapport à 2017.

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En 2018, les pouvoirs publics, les entreprises et les ménages ont investi 45 milliards d’euros dans des secteurs tels que le bâtiment, les énergies renouvelables ou la mobilité durable, soit 2 milliards de plus qu’en 2017.

Encourageants certes, mais encore insuffisants

L’institut estime  que « Depuis deux ans, le contexte économique et réglementaire est plus favorable aux investissements climat » expliquant pour partie cette accélération de ces investissements. Si le secteur public a augmenté sa contribution annuelle au financement des investissements climat de 6 milliards d’euros, les ménages eux-même ont depuis 2016 augmenté leur implication (peut être aussi grâce aux politiques incitatives publiques). Les entreprises connaissent aussi une timide croissance depuis 2011 … mais disons qu’on peut faire mieux.

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L’I4CE dresse néanmoins des réserves prudentes et tout en saluant cette courbe croissante, encourage a faire encore des progrès pour répondre aux enjeux et objectifs des accords de Paris. En effet ces investissements restent encore insuffisants.

Le point noir : l’investissement dans des véhicules thermiques

Autre point noir au tableau : la croissance des investissements a un effet défavorable. En effet la relance du secteur automobile produise un effet négatif puisqu’après une baisse de 2011 à 2015, depuis 2015 le pays connait une augmentation des investissements sur les véhicules thermiques (63 milliards d’euros sur les 67 identifiés). L’institut considère que la faute en incombe aux politiques incitatives conduites depuis 2015. L’Etat a néanmoins depuis revu sa politique d’aides, espérons que cela aura un effet bénéfique.

Néanmoins, 2019 semble aussi être une année de transition sur les véhicules avec les bonnes performances des véhicules électriques, hydrogènes et hybrides (qui restent pour partie thermique certes mais refusant déjà les rejets).


Pour approfondir, nous recommandons cet article de Batiweb. ainsi que l’information de l’institut lui-même

Le rapport détaillé peut être quant à lui téléchargé ici. Il comporte de nombreux éléments intéressants comme la répartition des investissements, etc.

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