Reconstruire des haies

Les haies sont des alliées précieuses — bien plus qu’on ne le pense bien souvent — de la biodiversité. Hélas elles ont été souvent arrachées après guerre au même titre que les talus, murets de pierre. Aujourd’hui il n’est pas rare de voir des paysages qui peuvent en hiver ou après les moissons ressembler à de grands déserts stériles avec peu d’habitats pour les espèces.

Comme le relevait actu-environnement en 2020, entre les années 60 et 80 45000 km de haies avaient été arrachés. Depuis la situation s’est relativement stabilisée, mais ce sont donc de grands linéaires qui seraient dans l’absolu à refaire, car ces haies sont l’habitat de nombreuses espèces. Un enjeu consiste dès lors à reconstruire ces espaces pour lutter contre l’effondrement de certaines espèces.

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Créer des sanctuaires de biodiversité avec les ORE et les Conservatoires d’espaces naturels

Un enjeu qu’on peut avoir tendance à reléguer au second plan face à l’enjeu climatique est celui de la biodiversité, de la préservation des espèces (même si en réalité les deux sujets sont interconnectés). La loi Climat-Résilience du reste ne traite pas que du climat et comprend aussi par exemple des objectifs et mesures de réduction de notre consommation d’espaces agricoles et naturels.

Dans cette logique de nombreux acteurs se mobilisent pour créer de véritables sanctuaires naturels. Les acteurs publics bien entendu sont en premier lieu concernés par la mise en place de parcs naturels qui contribuent à ces stratégies (ou encore dans la stratégie d’aménagement consistant à créer des corridors verts, voies vertes, permettant aux espèces de circuler).

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Atteindre la neutralité carbone en une année, c’est possible !

Futura-sciences (site que nous affectionnons beaucoup) a publié hier un article assez intéressant et qui fait du bien en ces temps complexes de crise sanitaire : « Défi climat : un an pour atteindre la neutralité carbone« . Le site fait état de la proposition de Pierre Meyssignac, un professeur de l’École européenne de Munich en Allemagne qui propose à chacun de participer a un « Défi climat » consistant a atteindre une neutralité carbone en une année.

Bien entendu au-delà du défi en lui-même, l’intérêt de la démarche est quelle guide le lecteur, le participant, avec des solutions tout à fait surmontable.

Du reste comme le relève Nathalie Mayer, journaliste à Futura-Sciences il s’agit aussi de se donner un objectif qui donne de l’espoir, que cet objectif n’est pas insurmontable :

« Mais ne l’imaginez pas baissant les bras. « L’idée de notre Défi climat, c’est aussi de donner un petit peu d’espoir. De manière individuelle, nous pouvons nous lancer ce défi de la neutralité carbone. » Comme Pierre, je veux aujourd’hui y croire. Et j’espère que mes changements de comportement pourront faire un peu boule de neige. « Acheter vos fruits à un producteur sur un marché qui n’est pas soumis aux standards de forme notamment, comme l’est le supermarché, peut entraîner, à terme, une modification du système d’approvisionnement bénéfique à tous. »

Nathalie Mayer, Futura-Sciences

Il s’agit d’un article intéressant, qui fait du bien et donne envie de se lancer (ou de se lancer encore plus) dont nous ne pouvons que recommander la lecture !

De manière plus large on ne peut que se féliciter de la démultiplication de ces démarches « positives » qui montrent que la crise climatique ne doit pas être traitée que sous un angle anxiogène mais aussi sous un angle positif en présentant des solutions, des démarches et leur aspect ludique.

Tondre autrement pour préserver la biodiversité

Il est révolu le temps où il était important d’avoir une pelouse ne dépassant pas les 2cm de haut. Avec le recul on réalise que la tonte exagérée de nos terrains et jardins peut s’avérer néfaste pour la biodiversité.

Si l’on ajoute à cela la monoculture de certains territoire : c’est un effondrement massif — et pourtant évitable — qu’on organise malgré nous de certaines espèces. Au contraire laisser pousser en certaine saisons les plantes permet de préserver certaines espèces.

Adnaturam, propose des suites de planches pédagogiques sur de nombreuses thématiques dont celle-ci. Un dessin valant mieux qu’un long discours, voici précisément une illustration très pédagogique faite par cette association sur comment mieux tondre (le site comporte de nombreuses autres illustrations et articles des plus intéressants) :

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Un site de l’ADEME pour se mettre le pied à l’étrier en faveur de la transition écologique

Il est souvent difficile de savoir par où commencer pour apporter son humble participation à la nécessaire transition écologique.

L’Ademe (agence officielle de la transition écologique) a mis en place un portail « Agir pour la transition écologique » pour permettre a tous les acteurs de se lancer.

Le site recense de nombreuses informations, aide à démystifier certains mécanismes, principes et faits le tri entre le vrai du faux. Il comporte aussi des fiches pratiques autour de sujets comme la climatisation, mieux consommer, la rénovation eco-responsable, etc. ainsi que des guides pour être accompagner (aides et financements disponibles).

Le fait que le site comporte 3 accès différents (selon que l’on soit particulier, professionnel ou collectivité locale), permet à chacun de disposer d’un accès avec les informations seules pertinentes par rapport à sa situation.

La barbe ! Ou comment choisir un rasage avec le moins de déchets

Depuis l’adolescence, l’auteur de ces lignes n’aime pas se raser. C’est un plaisir pour certains et c’est tant mieux, mais ce n’est pas pour moi. Mais, avec la vie active (qu’on placera à la fin des années 90 – début des années 2000) la barbe n’était pas à la mode et il fallait se raser. Ayant la barbe dure, il fallait se résoudre au rasage à la main.

Cette période des années 2000 a connu la surenchère du jetable allant de deux lames, à 3 lames, 4 lames et j’ai perdu je compte depuis. A l’époque déjà ces déchets me gênaient un peu mais la conscience environnementale était un peu moindre à l’époque : je croyais encore qu’il suffisait juste de recycler pour que tout soit merveilleux, hélas ce n’est pas aussi simple. Le meilleur déchet est celui qu’on ne produit pas.

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Journée mondiale des abeilles, parrainez des ruches ! (en sus d’autres actions au quotidien)

Nous sommes le 20 mai, journée mondiale des abeilles. Nous rédigeons ce bref article pour rappeler l’importance de cet insecte pollinisateur dans notre société et vous invitons à cette occasion à redécouvrir ce que chacun peut faire pour leur donner un habitat en rappelant qu’il existe à côté de notre abeille domestique un nombre très important d’autres abeilles « sauvages », bourdons, etc. qui contribuent à ce cycle fascinant de la pollinisation .

Il est également possible de soutenir des ruches et ainsi à la fois l’activité humaine et l’espèce (tout en bénéficiant souvent au passage de miel de qualité), comme le proposent par exemple Ecotree ou un toit pour les abeilles.

A titre personnel, nous travaillons depuis près d’une dizaine d’années déjà avec un toit pour les abeilles (mais Ecotree est également une initiative remarquable que nous suivons sur leurs autres activités depuis plusieurs mois maintenant). La démarche permet — chacun a son niveau — de participer au financement de ruches et obtenir en contrepartie du miel produit à parti de celle-ci. Cela permet d’apporter un financement régulier aux apiculteurs et les aider à se développer.

Bien entendu au-delà de l’accompagnement des ruches, un aspect important est bien entendu de faire de la pédagogie et de s’informer sur ces espèces. Une abeille n’est pas agressive en tant que telle et il n’y a donc nulle raison de vouloir l’éliminer. Même le brave frelon européen — qu’on accuse de bien des maux — est peu dangereux et plutôt paisible (je ne parle pas de l’espèce invasive du frelon asiatique qui est un autre problème). A ce titre le site suisse apiculteur.ch est assez clair pour comprendre les différente espèces ainsi que le site français apiculture.net ainsi que le site abeillessauvages.com. D’expérience, on cohabite mieux avec ces insectes lorsqu’on commence à les comprendre, les distinguer, etc.

Enfin, repenser nos espaces est aussi important : réduire dans nos productions personnelles ou agricoles l’emploi de pesticides est bien entendu indispensable pour mieux les préserver, c’est désormais une évidence, planter des fleurs, éviter les monocultures, accepter les espaces en jachère … autant de gestes à adopter pour préserver cette biodiversité.

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