Début des travaux de la convention citoyenne

Alors que la fonte des glaces annoncée pourrait nous renvoyer en simplifiant a une situation proche Pliocène, avec une montée des eaux pouvant atteindre 25 mètres selon une étude récente (les niveaux de CO2 dans l’atmosphère à cette époque étaient a priori assez comparables à ceux que nous connaissons ou connaitrons en 2030 … d’où l’importance de comprendre cette période de l’histoire de notre planète), ce week-end a connu le coup d’envoi de la convention citoyenne pour le climat.

Il semblerait que le premier week-end des travaux de la convention (qui a pour mission de faire une série de propositions pour réduire nos émissions de 40% d’ici 2030 en CO2) se soit déroulé avec semble-t-il une implication réelle de ses membres. Cette convention se réunira pendant 6 week-end jusqu’à fin janvier 2020.

Le site Reporterre, rebondissant sur une critique qui a pu être formulée par Greenpeace en juin dernier, pose des bonnes questions néanmoins sur le sérieux ou non de cette commission et s’interroge aussi sur certaines personnalités présentes (signalé également par Novethic).

Certes il ne faut pas que cette commission soit de la « poudre de perlimpinpin ». Mais déjà, a minima, on peut saluer le début de ces travaux qui participent à notre sens à la prise de conscience collective qui est le point de départ à tout changement.

Maintenant, espérons que cette démarche abouttisse à des mesures concrètes. Nous avons été plutôt rassurés par le profil de certaines personnalités et le fait que la démarche est accompagnée par des cabinets sérieux comme le cabinet Res Publica, dont nous avons pu à titre personnel apprécier le sérieux et la sincérité de l’implication dans le passé sur ces questions (l’auteur de ce billet ayant eu des rapports professionnels par le passé avec ce cabinet, mais n’est nullement affilié à celui-ci).

Il est possible de suivre les travaux de la convention citoyenne de différentes manières :

Sources : Futura, Novethic, LeMonde, Reporterre.

Comment les tardigrades survivent-ils aux conditions extrêmes ?

L’excellent site Furura viens de publier une information intéressante sur comment les Tardigrades (aussi appelés les « oursons d’eau » ce qui est un peu plus sympa) peuvent survivre aux conditions extrêmes : le froid, le vide, les radiations. Sans rêver à un croisement de nos espèces mieux connaître ces invertébrés microscopiques pourrait avoir des applications pratiques pour l’homme et certaines espèces.

Pour ceux qui ne connaissent pas, je vous recommande vivement de vous abonner à cet excellent site (newsletter gratuite et de qualité). Je vous invite également à prolonger sur le site avec la lecture des autres articles sur cette sympathique créature, notamment une vidéo où on la voit briller de milles feux !

La photographie est issue du fond de « eye of sciences ».

1 3 4 5