Elon Musk mobilise 100 millions sur les pièges à carbone

S’il y a un personnage assez atypique dans les milliardaires c’est bien Elon Musk (que l’auteur avoue apprécier, donc ce billet ne prétend a aucune objectivité le concernant et est au contraire d’une subjectivité absolue !).

Certains apprécient le personnage, d’autre détestent sa personnalité et ses frasques, mais force est de constater que sa présence et ses sociétés font bouger les choses : reconnaissons lui a minima qu’il a rendu les véhicules électriques intéressants, et avec SpaceX il a remis l’espace de nouveau au premier plan.

Récemment il a vendu toutes ses propriétés et est devenu avec l’envolée de ses actions Tesla l’homme le plus riche du monde (bien sur à relativiser car l’essentiel sont des actions non mobilisables dans l’immédiat).

Il a annoncé que sa fortune serait réinvestie pour l’essentiel dans ses projets : l’environnement, la conquête spatiale. Mais il a aussi, fait assez rare et original dans le processus, consulté (via son moyen de prédilection à savoir les réseaux sociaux) pour mobiliser une part de sa fortune sur des projets.

C’est dans cette démarche, qu’il a récemment lancé un appel a projet en annonçant vouloir mobiliser 100 millions de dollars dans des pièges à carbone. Musk a ainsi choisi de récompenser l’innovation qui permettra de réduire la présence des gaz à effet de serre.

Bien entendu ont peut toujours débattre : est-ce un effet de communication, un investissement sincère dans une cause, la recherche d’une opportunité « environnements-business » … nul à part Musk (et encore, il s’agit sans doute un peu de tout cela) connait les motivations profondes.

Mais même s’il y a une part de business, il est toujours bon que les fortunes investissent dans ces technologies indispensables pour atteindre les objectifs climatiques.

Ajout : Musk a semble-t-il donné également 5 millions pour la recherche contre la Covid-19 selling le site Teslarati.

Le jour où la préoccupation environnementale est revenue au premier plan

Au milieu de la crise sanitaire, la journée du 20 janvier 2021 sera finalement une date, certes pas majeure pour l’environnement, mais forte en signaux d’une appropriation tout de même par les politiques de ces questions.

En effet le mercredi 20 janvier, a été présenté en Conseil des ministres le projet de loi visant à intégrer à l’article 1er de la Constitution que notre République « garantit la préservation de la biodiversité et de l’environnement et lutte contre le dérèglement climatique ». Le Président de la République avait annoncé annoncé après de la Convention citoyenne que ce texte ferait l’objet d’un référendum et cette inscription était une des propositions de la convention citoyenne.

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Atteindre la neutralité carbone en une année, c’est possible !

Futura-sciences (site que nous affectionnons beaucoup) a publié hier un article assez intéressant et qui fait du bien en ces temps complexes de crise sanitaire : « Défi climat : un an pour atteindre la neutralité carbone« . Le site fait état de la proposition de Pierre Meyssignac, un professeur de l’École européenne de Munich en Allemagne qui propose à chacun de participer a un « Défi climat » consistant a atteindre une neutralité carbone en une année.

Bien entendu au-delà du défi en lui-même, l’intérêt de la démarche est quelle guide le lecteur, le participant, avec des solutions tout à fait surmontable.

Du reste comme le relève Nathalie Mayer, journaliste à Futura-Sciences il s’agit aussi de se donner un objectif qui donne de l’espoir, que cet objectif n’est pas insurmontable :

« Mais ne l’imaginez pas baissant les bras. « L’idée de notre Défi climat, c’est aussi de donner un petit peu d’espoir. De manière individuelle, nous pouvons nous lancer ce défi de la neutralité carbone. » Comme Pierre, je veux aujourd’hui y croire. Et j’espère que mes changements de comportement pourront faire un peu boule de neige. « Acheter vos fruits à un producteur sur un marché qui n’est pas soumis aux standards de forme notamment, comme l’est le supermarché, peut entraîner, à terme, une modification du système d’approvisionnement bénéfique à tous. »

Nathalie Mayer, Futura-Sciences

Il s’agit d’un article intéressant, qui fait du bien et donne envie de se lancer (ou de se lancer encore plus) dont nous ne pouvons que recommander la lecture !

De manière plus large on ne peut que se féliciter de la démultiplication de ces démarches « positives » qui montrent que la crise climatique ne doit pas être traitée que sous un angle anxiogène mais aussi sous un angle positif en présentant des solutions, des démarches et leur aspect ludique.

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