Concilier « business » et conscience environnementale

Accusé de tous les maux, le capitalisme est présenté par certains comme vivant ses derniers jours. Pour d’autres le secteur privé des entreprises est perçu comme une solution en réponse à l’inertie des Etats. Entre une indispensable décroissance et une nécessaire croissance verte : un chemin est à tracer.

On s’inscrira ici dans la lignée de Bertrand Piccard (entre autres) dont on a déjà parlé en partant du principe que le progrès environnemental se fait en cherchant la voie pragmatique du milieu : en mettant de côté tout excès mortifère, et les mensonges d’un certain greenwashing.

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En finir avec la technologie jetable !

Attention, ceci est un billet d’humeur ! A futur-durable, nous sommes plutôt technophiles et faisons partie de ceux qui pensent que la technologie peut apporter des réponses à la crise environnementale. La science, la technologie permettent de mieux comprendre, modéliser, les aléas climatiques. Les avancées technologiques peuvent nous permettre de vivre mieux et de nous passer éventuellement des hydrocarbures.

Mais il ne faut bien entendu pas faire une confiance aveugle envers les progrès technologiques. Comme l’évoquent Bertrand Piccard, Jean-Marc Jancovici et bien d’autres, pour un futur durable, l’approche du progrès technologique se doit d’être raisonnée.

Hélas toute innovation ne va pas dans ce sens et on l’a vu, la technologie peut aussi avoir des effets pervers (déjà celui de croire qu’elle peut apporter la réponse à tout).

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Encore des avancées vers la fusion nucléaire

C’est peu dire que la voie du nucléaire comme solution d’avenir fait l’objet de débats intenses. Solution d’avenir pour certains, solution de transition pour d’autres ou à fuir pour un dernier camp. Indépendamment de ce débat sensible force est de constater que ces derniers temps le nucléaire est revenu dans les débats sur l’avenir énergétique de la planète.

Le retour du nucléaire au coeur des débats sur notre avenir

Dans les précédentes décennies on n’osait guère plus aborder la question du Nucléaire. Une publicité comme celles d’EDF prônant le nucléaire dans les années 80-90 (qui se souvient de cette publicité sur la perceuse nucléaire ? ). Mais la réalité de la situation climatique de notre planète a réintroduit cette énergie dans les débats.

Les tensions autour du nucléaire sont bien entendu liées aux catastrophes marquantes connues dans cette industrie et à l’assimilation qu’on fait parfois avec le nucléaire militaire, etc. Il ne faut pas nier non plus les difficultés à gérer le démantèlement des centrales … qui conduisent aussi à s’interroger sur les problèmes qui seront à surmonter demain en fin de vie des centrales.

Mais il serait tout aussi erroné d’occulter les dangers des productions d’énergie actuelles au charbon et matières fossiles qui se sont révélées, sur la durée, bien dangereuses pour l’humanité (pollution de l’air, effets du bouleversement climatique, etc.).

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Le futur de la voiture électrique sera peut-être solaire

Les prochaines voitures électriques seront-elles solaires ? c’est en tout cas ce que pense la société Lightyear. Certains véhicules disposent déjà de cellules photovoltaiques pour recharger en partie leurs batteries (ex: certaines Prius). De même solar impulse a démontré la faisabilité technique d’un avion solaire.

Lightyear a ainsi réussi à démontrer la faisabilité d’une voiture, la Lightyear One, qui pourrait être alimentée par la seule énergie solaire (le véhicule dispose de 5m2 de cellules) et la récupération d’énergie (comme les autres véhicules électriques). Ainsi 1 heure de charge solaire apporterait 12km d’autonomie, ce qui permet d’envisager sur des cycles urbains un véhicule totalement autosuffisant.

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Pour capter le CO2 êtes vous plutôt « roots » ou « techno » ?

On ne vous apprendra rien chers lecteurs, l’enjeu du siècle est — entre autres — de réussir à agir sur nos émissions de CO2. Pour ce faire plusieurs pistes comme nous l’avons déjà évoqué (ici, ou encore ici pour ne citer que quelques billets de ce site).

Camp des « roots » : les arbres et plantes

Un piège a carbone sont on parle souvent — et pour cause il est connu depuis bien des siècles — consiste évidemment à s’appuyer sur les capacités d’absorption des arbres et comme le rappelait sur ce point l’Europe n’est pas en reste. Ainsi cette année les Etats européens se sont engagés à planter 3 milliards d’arbres de plus à l’horizon 2030 pour permettre une réduction de 55% de ses gaz à effet de serre (en prenant comme référentiel l’année 1990. Rappelons au passage que la France par exemple a beaucoup plus d’arbres qu’a la fin du XVIIIème siècle).

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Connaissez-vous la phytoextraction ?

Non la phytoextraction n’est pas une nouvelle médecine douce (quoique … il s’agit tout de même de guérir de certains maux si on y réfléhit). Selon wikipédia, il s’agit « (d’)une des méthodes de phytoremédiation qui utilise des plantes absorbant et concentrant dans leurs parties aériennes les polluants contenus dans le sol (souvent des Éléments-traces métalliques : ETM) ». En d’autres termes, pour reprendre actu-environnement, ce terme « Désigne l’utilisation de plantes pour l’extraction de polluants (tels que les métaux) de l’environnement (en particulier du sol). Quand les plantes sont saturées en polluants, elles sont récoltées. »

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La connaissance scientifique a permis de réduire la surpêche. Mais …

Nous évoquions dans l’un des premiers billets (à propos des enseignements de la préservation de la couche d’ozone) de ce site que l’efficacité d’une politique environnementale doit s’apprécier sur la durée et demande du temps (temps dont nous pouvons manquer hélas). Il faut parfois plus de 20 ans pour sentir les effets d’une politique.

L’IFREMER a démontré récemment qu’une bonne politique et la connaissance scientifique ont permis en 20 ans de réduire la surpêche et préserver des espèces. Mais il faut encore accentuer les efforts !

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